CS, la première mais sans doute pas la dernière

Les Hong Kongais sont de vrais tanguy : ils vivent chez papa et maman jusqu’à l’âge de 30 ans, ils sont ingénieurs informaticiens, ou programateurs, ils travaillent dans de grandes tours dans le quartier des affaires sur l’île de Hong Kong, et ils quittent le foyer parental le jour où ils peuvent s’acheter un minuscule 20 m², dans lequel ils vivent seuls puisqu’ils sont célibataires. Ce 20 m² ils le meublent d’un écran plasma géant qui couvre un mur entier, d’un canapé en face de cet écran avec une table basse pour le pc portable et de quelques ventilos en plus de la clim. Une fois retraités, ils se mettront au tai chi qu’ils pratiqueront dans les parcs, avec tous leurs amis retraités.

Vous pensez que je vous sers du cliché préconsu ?

Que nenni petit lecteur ! Ok, je reconnais qu’il m’arrive parfois de généraliser quelque peu, mais tout ce que je viens de vous servir est bien vrai, tout ceci a même un prénom : Aries.

Aries, son appartement au 7^ème étage et son lit coincé entre quatres murs : c’est notre première expérience de couchsurfing.

Et là je sens qu’il est temps de caler notre deuxième minute culturelle, spécialité « on arrête pas le progrès » : le couchsurfing, comment ça marche ?

L’idée est simple : mettre en relation les gens qui veulent voyager sympa et malin et ceux qui peuvent acceuillir chez eux des backpackers étrangers, plein de récits passionants. Pour cela, un site internet a été crée, où il suffit de s’inscrire et de dire si on est prêt à héberger quelqu’un  ou si au contraire on cherche un foyer accueillant.

Les avantages : un logement gratuit, typique et chaleureu, des rencontres originales, des échanges passionants, une ouverture sur d’autres cultures, de potentiels nouveaux amis ; bref, il n’en manque pas.

Avant notre arrivée à HK nous avons donc contacté pas moins de 18 personnes, avec, il faut bien le dire, des résultats peu probants : une seule réponse positive et pour une seule nuit. Aries nous a reçu chez lui vers 23h, alors même qu’il avait un avion le lendemain matin et qu’il devait partir avant 7h. Ce fut donc rapide mais sympathique, déconcertant de facilité et franchement pratique, lorsqu’on arrive dans une ville immense et inconnue, à presque minuit, sans réservation d’hôtel. On a aussi pu apprendre pas mal de choses sur HK, alors que nous débarquions à peine.

En somme une première expérience CS très positive : on espère pouvoir remettre ça dans d’autres pays !